« 24 heures d’actions féministes »: Le 24 avril, cessons l’exploitation

Communiqué de presse

Québec, 24 avril 2022 – Aujourd’hui, des femmes se sont mobilisées dans le cadre du 24 heures d’actions de solidarité féministe pour dénoncer les politiques et pratiques colonialistes du gouvernement et des multinationales canadiennes qui exploitent le travail des femmes, leur corps et les territoires. Elles étaient rassemblées, à l’appel du Regroupement des groupes de femmes de la Capitale-Nationale, devant l’immeuble de La Fabrique, anciennement la Dominion Corset, l’une des plus grandes fabriques de corsets en Amérique, autrefois composée d’une main-d’œuvre exclusivement féminine.

Le 24 avril, mobilisées contre l’exploitation des femmes

La Marche Mondiale des femmes réalise, chaque année, partout sur la planète entre 12h et 13h, les 24 heures d’actions de solidarité féministe pour dénoncer la catastrophe de Rana Plaza survenue au Bangladesh le 24 avril 2013 qui a fait des milliers de victimes de l’exploitation des multinationales qui exposent les travailleuses à des conditions de travail inhumaines.

Les militantes ont accroché devant l’ancienne Dominion Corset des sous-vêtements accompagnés de messages de solidarité envers les femmes du monde entier touchées par différentes formes d’exploitation, notamment en ukrainien, en bengali et en arabe. Des messages dénonçant l’exploitation liée au travail comme la déqualification des femmes immigrantes, l’exploitation du corps des femmes et du viol comme arme de guerre, l’exploitation des territoires et l’extractivisme pratiqué par les compagnies canadiennes ont également été affichés. « Présentement, plusieurs pays sont en conflits armés et les femmes sont les premières à être victime de toutes formes d’exploitation liées aux conditions de travail, touchant aussi leurs corps et leurs territoires » rappelle Émilia Castro, porte-parole de l’événement.

Geste symbolique

L’œuvre symbolique a été remise au Ministère du Travail pour rappeler à nos gouvernements qu’ils ont le pouvoir de faire cesser toutes formes d’exploitation. « Les formes d’exploitations sont diverses et c’est notre responsabilité collective de mettre la pression sur le gouvernement pour redonner aux femmes la pleine liberté », dénonce Mélanie Leblanc, porte-parole du Regroupement des groupes de femmes de la Capitale-Nationale.

Le RGF-CN regroupe des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale et travaille la défense des droits et des intérêts de toutes les femmes, l’égalité des femmes entre elles, l’amélioration des conditions de vie.

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