Campagne de promotion des apports du mouvement féministe à la société québécoise.
Pour que cessent les discriminations envers les femmes immigrantes et racisées
Émilia Castro est une militante syndicale féministe. Réfugiée politique, elle est arrivée au Québec en 1974 à la suite du coup d’État au Chili. Elle est actuellement vice-présidente à la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) de Québec et de Chaudière-Appalaches et responsable de la condition féminine. Samia Belkhir est originaire de l’Algérie, elle est arrivée au Québec il y a 17 ans. Elle est intervenante à la Maison pour femmes immigrantes, une maison d’hébergement qui a pour mission de lutter contre la violence faite aux femmes. Elle se définit comme femme arabe, musulmane, immigrante et féministe. Elles témoignent toutes deux des obstacles vécus par les femmes immigrantes et réfugiées, et de l’importance des solidarités entre les femmes tant au niveau régional que national.
Pour que les femmes sourdes se fassent entendre
Caroline Paquin, directrice du Comité d’aide aux femmes sourdes de Québec, mère de trois enfants et investie pleinement dans le mouvement des femmes et Maritza Côté femme sourde travailleuse au sein du comité d’aide aux femmes sourdes, nous témoignent des doubles discriminations que vivent les femmes sourdes. Elles nous parlent des défis et obstacles vécus par les femmes en situation de handicap, notamment quant à l’accessibilité aux ressources en santé et services sociaux.
Pour que cesse la violence envers les femmes
Christine Delarosbil, intervenante jeunesse chez Viol secours, un CALACS de Québec, Lysandre Bourgouin, intervenante sociale dans un centre d’hébergement pour femmes et Denyse Thériault, militante à ROSE du Nord, originaire de l’Alberta, sont toutes trois féministes. Elles dénoncent l’impunité de la violence faite aux femmes. Elles témoignent de leurs expériences de violence et des défis rencontrés par les femmes survivantes. L’égalité pour elles débute par le respect à l’intégrité des femmes.
Pour que la relève perpétue les luttes féministes
Simone Beaudoin, étudiante au secondaire, Marie-Pierre Rancourt, militante étudiante au cégep, Joséphine Lefebvre Legault, élève au primaire, toutes trois féministes convaincues, nous racontent ce qu’elles vivent en tant que filles et femmes. Elles soulignent l’importance de dénoncer les préjugés et stéréotypes sexistes pour faire changer les comportements et les mentalités. Plus particulièrement, elles tentent de déconstruire l’image imposée aux filles et aux femmes. Elles espèrent que les femmes soient solidaires contre les stéréotypes, qu’elles s’approprient la lutte féministe et qu’elles soient toutes fières d’être féministes, pour combattre le mythe de l’égalité atteinte.
Parce que les femmes en situation de pauvreté ont aussi droit à la dignité
Denyse Thériault est originaire de l’Alberta, elle a été cheffe de famille monoparentale et est actuellement militante à ROSE du Nord, un groupe engagé solidairement à la défense des droits des femmes sans emploi. Ève Sansfaçon est une féministe engagée qui s’implique dans divers comités et groupes de femmes. Ensemble, elles soulignent l’importance de lutter au quotidien contre la pauvreté vécue par les femmes. Elles nous racontent leurs expériences de vie en tant que femmes en situation de pauvreté et les stratégies qu’elles utilisent pour prendre leur place dans la société.
Le droit des femmes à travers les générations
Marie-Luce Simard est une institutrice et syndicaliste en milieu rural des années 1930, fervante défenderesse de la justice et de l’égalité pour les femmes. Bien déterminée à entrer au couvent, elle poursuit des études en 1915 pour devenir institutrice, à une époque où les jeunes femmes avaient difficilement accès à l'éducation. Sa petite-fille Émilie Dufour, à qui elle a transmis ses valeurs de justice et d’égalité et en qui elle voit sa ténacité et sa hardiesse, nous raconte son histoire.
Pour que cesse l’hétéronormativité
Cynthia Gauthier est une étudiante en travail social engagée auprès d’un organisme d'éducation et de sensibilisation qui a pour mission de promouvoir une vision positive de l'homosexualité et de la bisexualité, le GRIS de Québec. Caroline Larose est anthropologue, lesbienne et féministe. Elle lutte dans son quotidien pour donner une voix aux personnes Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles et Transgenres (LGBT). Elles nous parlent des obstacles et défis rencontrés par les femmes lesbiennes et bisexuelles au quotidien et de quelles façons le féminisme a contribué à faire avancer les luttes des LGBT.
Pour que les femmes s’approprient leur territoire
Élisabeth Desgranges, travaille avec le Centre femmes de Portneuf, qui est un lieu où les femmes se rencontrent, s’informent, discutent, s’inspirent et agissent pour changer leurs conditions de vie. Élisabeth Desgranges témoigne des défis rencontrés par les femmes rurales et de leurs réalités. Elle dénonce les stéréotypes que l’on peut retrouver en milieu rural et expose les manières dont le féminisme a permis aux femmes de voir le monde autrement.
Pour une pleine reconnaissance des femmes autochtones
Jennifer O’Bomsawin, une jeune abénaquise féministe et activiste autochtone très impliquée dans son milieu et Jenny Hervieux une femme Innu, issue de la communauté de Pessamit qui travaille auprès à la Maison Communautaire Missinak, une maison d’hébergement pour femmes autochtones à Québec, aspirent à faire reconnaître le droit à l’autonomie des nations autochtones. Elles témoignent de la réalité des femmes autochtones et de l’apport du mouvement féministe autochtone à l’avancement des droits des femmes autochtones, plus précisément concernant la présence des femmes au sein des lieux de gouvernance et l’enquête des femmes autochtones disparues ou assassinées.